L’Institut tunisien des études stratégique (ITES) a publié les résultats d’une étude approfondie de la migration des professionnels de santé tunisiens.
Dans cette étude, portant sur la période 2011-2023, l’ITES s’est penché sur l’analyse de l’ampleur du phénomène migratoire afin de mieux en expliquer les causes et les conséquences et d’en tirer des conclusions sur les implications en matière de politiques sanitaire et socio-économique.
Selon les données de l’ATCT, sur la période 2017-2022, le nombre des médecins tunisiens émigrés en Allemagne a augmenté en moyenne de 20% par an.
En consultant les seulement 10 médecins sont recrutés en Allemagne entre 2009 et avril 2023 ; or, selon les données publiées en Allemagne, jusqu’au 31 décembre 2022, 881 médecins tunisiens ont été recensés avec une augmentation de 7.8% par rapport à l’année précédente.
Selon le rapport de l’OCDE, plus de 3200 médecins et 1500 infirmiers se trouvent dans les pays de l’OCDE en 2010/2011 contre 2600 médecins et 400 infirmiers en 2000/2001.
Les données préliminaires présentées dans le rapport montrent que près de 4000 médecins et 2000 infirmiers exercent dans les pays de l’OCDE en 2015/2016 ; ce qui représente un taux d’émigration de près de 22% pour cette branche d’activité
Pour mettre en perspective l’ampleur de la migration des professionnels de santé en Tunisie, les auteurs de l’étude ont comparé les chiffres de la Tunisie avec d’autres pays confrontés à des défis similaires.
Par exemple, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 5 000 médecins quittent chaque année l’Afrique subsaharienne pour exercer dans des pays à revenu élevé. Pour le Maroc.
Le Maroc est l’un des pays à faire face à des problèmes similaires de migration des professionnels de santé. Selon les données disponibles, la Tunisie et le Maroc ont une situation relativement similaire en termes de migration des médecins et des infirmiers.
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