Les pays africains figurent parmi ceux où les risques de blanchiment d’argent sont les plus élevés au monde. C’est ce qui ressort du rapport Basel Anti-Money Laundering Index qui classe les pays et les territoires selon leur exposition au risque de blanchiment d’argent. Toutefois, tous les pays africains ne sont pas logés dans la même enseigne.
A ce titre, le Botswana figure parmi les références, même au-delà du continent. Connu pour sa bonne gouvernance, il figure au premier rang des pays africains les moins exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme et occupe le 113 ème rang mondial avec un score de 4,53.
La Tunisie se situe à la 2 ème position à l’échelle du continent avec un score de 4,59 et se positionne au 109 ème rang mondial. Ceci illustre les énormes efforts déployés par les autorités nationales, notamment au cours de ces dernières années, en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
Publié annuellement depuis 2012 par Basel Institute of Governance, basé en Suisse, l’indice annuel de Bâle, Basel AML Index, évalue les pays sur la base d’un ensemble d’indicateurs secondaires, y compris les systèmes juridiques de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le degré de corruption, le niveau de transparence et de responsabilité, ainsi que les risques juridiques.
Le score varie de 0 à 10 points, le point zéro est attribué aux pays qui ont le plus de transparence et qui sont dotés d’une législation assez « vigoureuse » qui permet de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, tandis que le 10 est attribué au pays les plus à risque dans ce domaine.
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